Marchés publics

Retrouvez ici les appels d'offres et consultations de la Cité internationale de la tapisserie :

 

Accord-cadre tenture-évènement à partir de 4 images de film d'un grand créateur du cinéma d'animation :
- Cahier des clauses administratives particulières
- Règlement de la consultation
- Fiche participation des diplômés "Assistant concepteur, réalisateur et promoteur d’un produit tissé" à la réalisation des tissages
- Avis rectificatif 1
- Avis rectificatif 2

La date limite de remise des candidatures est fixée au dimanche 30 août à 17h00. 
Les candidatures doivent être soumises exclusivement via la plate-forme de dématérialisation : https://cite-tapisserie.e-marchespublics.com/
 

 

Tapisseries des Lumières

Bilan de l'exposition "Aubusson Tapisserie des Lumières"

Aubusson Tapisseries des Lumières, exposition d'intérêt national - 15 juin > 31 octobre 2013

« Aubusson Tapisseries des Lumières », exposition reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture, constitue l’aboutissement d’une collaboration étroite de deux ans entre la Cité de la tapisserie et Pascal Bertrand, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Bordeaux, dont la thèse de doctorat a été consacrée à la tapisserie d’Aubusson entre 1731 et 1791. Le commissariat d’exposition a été assuré conjointement avec Bruno Ythier, conservateur du Musée de la tapisserie.

Fréquentation

"Aubusson Tapisseries des Lumières" a été un succès en termes de fréquentation pour le Musée de la tapisserie : près de 14 000 visiteurs en quatre mois, contre 12 000 en six mois pour "Tapisseries 1925" l’année précédente. Un pic a été atteint avec 341 entrées pour la seule journée du 7 août 2013.

Retombées presse

Le label "exposition d’intérêt national" a permis d’obtenir des retombées médiatiques intéressantes. On peut retenir le reportage diffusé par France 2 au cours du 13h (24 juin), l’interview d’Emmanuel Gérard, directeur de la Cité, au cours du 12/14 de Bernard Thomasson sur France Info (17 juin), la pleine page que le magazine L’Œil a consacrée à l’exposition ou encore l’inscription d’"Aubusson Tapisseries des Lumières" dans les étapes du Tour de France des expositions dans Le Figaro Histoire.

Publication

Cette exposition a donné lieu à la publication de l’ouvrage Aubusson Tapisseries des Lumières, réactualisation de la thèse de Pascal Bertrand, deuxième opus du "Corpus Albuciense". Le livre compte 320 pages et plus de 450 images, soit une iconographie d’une très grande ampleur, jamais rassemblée jusqu’à présent pour Aubusson. Il a vocation à devenir un ouvrage de référence sur la production aubussonnaise de tapisserie au XVIIIe siècle.

Événement scientifique

Le réseau Arachné, séminaire international qui réunit, autour de Pascal Bertrand, de grands spécialistes de la tapisserie et de l’art textile, a tenu sa 5e session les 3 et 4 octobre 2013 au Musée de la tapisserie et à l’ENAD. Cela a été l’occasion d’organiser à Aubusson des conférences de haut niveau sur la tapisserie dans l’histoire de l’art. On citera notamment la présentation assurée par Tatiana Lekhovich, Conservatrice des textiles au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, sur les tapisseries d’Aubusson réalisées par la Manufacture Braquenié sur commande de l’Empereur Nicolas II de Russie pour le Palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg.

Enseignement

Grâce à un partenariat avec le rectorat d’Académie du Limousin, un important travail a été mené en collaboration avec un enseignant d’histoire-géographie pour élaborer des modules pédagogiques et accompagner les scolaires dans la visite de l’exposition. Ainsi, plus de 370 élèves creusois ont visité le Musée et participé à des activités ludiques et pédagogiques autour d’"Aubusson Tapisseries des Lumières ".

Tapisseries des Lumières

L'ouvrage: Aubusson Tapisserie des Lumières

Coll. Corpus Albuciense, vol.2.

Deuxième opus du Corpus Albuciense, Aubusson, Tapisseries des Lumières fait suite à Tapisseries 1925, édité par la Cité de la tapisserie en 2012.

Publié à l’occasion de l’exposition "Aubusson Tapisseries des Lumières", reconnue d’intérêt national et organisée au Musée de la tapisserie du 15 juin au 31 octobre 2013, l’ouvrage du même nom constitue la réactualisation de la thèse de doctorat de Pascal Bertrand. Professeur d’histoire de l’art à l’Université de Bordeaux, spécialiste de la tapisserie d’Aubusson entre 1731 et 1791, il a en outre assuré le commissariat scientifique de l’exposition. Le livre compte 320 pages et plus de 450 images, soit une iconographie d’une très grande ampleur, jamais rassemblée jusque-là pour Aubusson.

Quatrième de couverture :

« Le propos de ce livre est double. Essayer tout d’abord de montrer comment la renommée européenne de la tapisserie d’Aubusson au XVIIIe siècle découle de l’augmentation et de l’intensification des échanges commerciaux internationaux, caractéristiques des Lumières, répondant à une demande précise en ameublement de produits de luxe, de tapisseries de verdure essentiellement, c’est-à-dire représentant divers paysages, enrichies de fabriques et le plus souvent égayées d’animaux et de petits personnages. Reconstituer ensuite le corpus des tapisseries, sachant que les tapissiers d’Aubusson tissaient à la fois les cartons qui étaient mis à leur disposition par la Couronne et ceux qu’ils achetaient pour leur propre usage. Il a donc fallu définir des critères objectifs permettant de regrouper les tapisseries et de reconstituer les diverses tentures réalisées, tels que la répétition d’un même carton et la fréquence des associations d’un tissage avec d’autres, le format des pièces et les marques relevées. »

Aubusson Tapisseries des Lumières. Splendeurs de la Manufacture Royale, fournisseur de l'Europe au XVIIIe siècle, de Pascal Bertrand, Ed. Snoeck, 2013.

Disponible à la boutique du Musée.

Tapisseries des Lumières

Charissa Bremer-David à Aubusson

Interview

Charissa Bremer-David, conservatrice en charge du département des sculptures et des arts décoratifs au Getty Museum de Los Angeles, était en visite à Aubusson le 24 juillet dernier. Elle a accepté de nous livrer ses impressions sur l’exposition "Aubusson Tapisseries des Lumières", reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture.

Pour sa première visite à Aubusson, Charissa Bremer-David a été très agréablement surprise par l’exposition "Aubusson Tapisseries des Lumières". Elle n’avait jusqu’à présent qu’une impression générale d’Aubusson, historique et scientifique : une ville disposant d’un grand savoir-faire traditionnel s’appuyant sur un haut niveau de compétences techniques mais dont la production n’était que d’un niveau moyen.

En cela, elle juge révolutionnaire l’apport scientifique de l’exposition "Aubusson Tapisseries des Lumières", qui donne à voir des œuvres d’une extraordinaire qualité, réalisées à partir de dessins très fins et de belles couleurs. Une production fine d’Aubusson malheureusement peu connue.

Le Getty Museum fait partie du Getty Center, un campus culturel et de recherche situé à Los Angeles.

Retrouvez l’interview complète de Charissa Bremer-David (en anglais) ci-dessus.
Durée : 4’47.

Le tapis en Aubusson

Le tapis M

D'après Sylvain Dubuisson. Dimensions de l’œuvre : 420 x 300 cm.

Peu connu malgré l'intérêt qu'il présente, le Tapis M, imaginé par Sylvain Dubuisson, a été réalisé en 1992 par les Ateliers Pinton. Emblématique de la nouvelle génération de tapis d'artistes qui voit le jour dans les années 1990, il appartient à la collection de la Cité internationale de la tapisserie.

La composition choisie par Sylvain Dubuisson pour le Tapis M reprend une disposition classique dans le tapis : un fond, un médaillon central et une bordure. Le fond est traité en trompe-l’œil, il donne l’illusion d’un faux tressage en bleu et vert sur fond noir. Cet entrelacement de lanières d’une régularité parfaite est animé par des serpentins colorés. De ce tapis ras se dégage une grande lumière, portée par un choix judicieux de laines et de teintures.

Le Tapis M a été réalisé dans le cadre d’une commande du Conseil départemental de la Creuse pour le Musée de la tapisserie d’Aubusson. Bien que Sylvain Dubuisson ait travaillé auparavant avec des musées (à Dijon, Amiens, Lyon ou les Arts Décoratifs à Paris) pour des aménagements muséologiques, le Tapis M constitue sa première collaboration avec un musée pour la création d’une œuvre. C’est en outre sa première expérience avec le tissage de basse lisse.

Sylvain Dubuisson est né en 1946 à Bordeaux, il est issu d’une famille d’architectes. En 1989, une rétrospective lui est consacrée aux Arts Décoratifs à Paris. Au début des années 1990, il dessine un ensemble de meubles et de sièges pour le bureau de Jack Lang au Ministère de la Culture, aujourd’hui au Mobilier National.

 

Pour aller plus loin

Découvrir le Tapis M en vidéo : "M, un tapis de Sylvain Dubuisson", réalisé par Philippe Brzezsanski en 1993.

Le tapis en Aubusson

Le tapis au XXe siècle: réédition d'un ouvrage de référence

Actualisation des travaux de Françoise Siriex, cet ouvrage de référence présente les grandes tendances dans la production de tapis au XXe siècle, de l’Art Nouveau jusqu’aux nouvelles générations des années 1990 et du XXIe siècle. Il a été publié en décembre 2013.

Organisé selon une réflexion chronologique, le livre de Françoise Siriex passe en revue les différents courants de la production de tapis qui se sont épanouis au cours du XXe siècle. Sont ainsi passés en revue l’Art Nouveau, avec des artistes comme Paul Follot ou Gustave Fayet, l’Art déco, porté – entre autres – par Maurice Dufrêne, Édouard Benedictus, ou Jacques-Émile Ruhlmann, le style néo-classique (Paule Leleu, Eugène Printz, …) puis les différents courants d’après-guerre, avec des artistes aussi différents que Sonia Delaunay, Eileen Gray, Fernand Léger, Guy de Rougemont, Pierre Paulin, Camille Henrot ou encore Matali Crasset. L'ouvrage ouvre également des perspectives sur les tapis du XXIe siècle.

Françoise Siriex a été la collaboratrice du décorateur Leleu pendant de longues années. Celui-ci avait commandé de nombreux tapis à Aubusson pour accompagner ses meubles. Elle avait déjà publié un livre sur le tapis, en 1993, avec Jacques Sirat, qui avait quant à lui longuement travaillé pour Braquenié à Paris. Ce livre était intitulé Tapis français du XXe siècle : de l’Art Nouveau aux créations contemporaines. En quatrième de couverture était présenté le Tapis M, de Sylvain Dubuisson, qui venait tout juste de tomber du métier. Vingt ans après, Françoise Siriex et Monelle Hayot ont eu envie de publier un nouveau livre sur le sujet afin d’intégrer l’évolution des compositions et l’arrivée de nouveaux artistes.

La Cité de la tapisserie a contribué à la réactualisation de cet ouvrage : Bruno Ythier, conservateur, a signé la préface et Catherine Giraud, responsable du centre de documentation, a rédigé un important article sur l'art du tapis à Aubusson intitulé "Tapis d'artistes à Aubusson : de Lucien Lévy-Dhurmer à Nicolas Buffe".

Fiche technique :
24 x 28 cm
328 pages Environ
400 illustrations
Prix : 100 €

Tapisseries 1925

Coupé 1925

Créée au début du XXe siècle à Bourganeuf (Creuse), la manufacture de tapis et tapisserie Coupé réalise des œuvres pour les plus importants décorateurs. Son rôle essentiel lors de cette période est illustré par l'importance de ses réalisations à l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 qui se tient à Paris.

La manufacture Coupé est une des manufactures très représentées à l’Exposition de 1925 : Marcel Coupé est membre du jury international des récompenses, de nombreuses œuvres de décorateurs exposant dans les pavillons ont été tissées par la manufacture, et, surtout, Coupé possède son propre espace de présentation, comme de nombreux autres ateliers aubussonnais. Que ce soit auprès des décorateurs ou même sur son propre stand, la manufacture Coupé propose des œuvres à la fois représentatives de leur époque mais également innovantes par rapport aux standards de la décoration du début du siècle.

Les productions de la manufacture Coupé exposées sur les stands des décorateurs ou sur son propre stand témoignent des tendances décoratives de cette période, de la plus grande modernité, avec des tapis très originaux, à l'inévitable "luxe et tradition" des Arts décoratifs de cette époque.

Tapisseries 1925

L'exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels modernes de 1925

Ouvrant ses portes après les années de guerre, le 28 avril 1925, l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes s’étale du Grand Palais à la place des Invalides sur vingt-trois hectares. Vingt et un pays participent, la plupart sont européens (l’Allemagne et les États-Unis déclinent l’invitation).

L’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 est à l’origine prévue pour refléter les considérations décoratives d’un début de siècle tourné vers l’avenir : réinventer le décor, rompre avec la tradition de copie d'ancien et rendre sa production accessible. Mais alors qu’ils sont tous attendus très modernes, les pavillons d’exposition se partagent entre tradition et un renouveau provoquant parfois l'indignation. Par exemple, la villa de l’Esprit nouveau de Le Corbusier (en illustration de cet article), très innovante, y fera scandale.

L’exposition se déploie en pavillons thématiques, de décorateurs et de provinces, dont les décors nécessitent des panneaux muraux et des tapis. De nombreuses pièces sont alors tissées dans les manufactrures privées d’Aubusson et de sa région (Felletin et Bourganeuf), utilisant tout autant la technique de la tapisserie de basse-lisse (métier horizontal) que celle du tapis au point noué (métier vertical). Ces commandes souvent spectaculaires permettent de faire venir dans la région aubussonnaise des modèles d’artistes ou de décorateurs à la mode.

Les nouvelles verdures d'Aubusson

Appel à création contemporaine 2013

A partir de 2010, un Fonds régional pour la création de tapisseries contemporaines a été mis en place pour organiser chaque année un appel à projets pour la création de maquettes de tapisseries contemporaines. Les œuvres lauréates sont destinées à rejoindre la collection du Musée de la tapisserie d’Aubusson, ainsi dotée de pièces contemporaines de haut niveau.

L’édition 2013 de cet appel à création contemporaine interroge un motif indissociable de l’histoire des tapisseries d’Aubusson : les verdures. Les candidats ont été invités à revisiter la relation très forte qui existe entre la tapisserie d’Aubusson et le monde végétal, sur le thème « Les nouvelles verdures d’Aubusson ».

12 finalistes ont été sélectionnés parmi plus de 220 dossiers reçus. A l’issue de leur audition par le jury le 14 octobre dernier, 4 lauréats ont été désignés.

Le Grand Prix a été remporté par le duo de designers Quentin Vaulot et Goliath Dyèvre, pour leur tenture en cinq pièces « Nouvelles verdures d’Aubusson ». Les argentins Leo Chiachio et Daniel Giannone ont reçu le 2ème Prix pour « La famille dans la joyeuse verdure ». Ces deux duos d’artistes verront leurs œuvres tissées en accord avec les savoir-faire et techniques reconnus par l’UNESCO, en grand et en petit format.

Le 3ème Prix a été attribué à Diane de Bournazel pour « Bordure des bois » et le 4ème Prix à Jane Harris pour « Deux parterres, un reflet ». Ces deux derniers prix seront tissés en petit format seulement.

Les verdures en Aubusson

Histoire des verdures à Aubusson

Histoire

Des mille fleurs aux feuilles d'aristoloches

Les premières mentions historiques au XVe siècle renvoient à des tapisseries à "larges bandes de couleurs et menus feuillages". Les premières tapisseries murales tissées dans la Marche (région d’Aubusson - Felletin) étaient des "mille fleurs", où telles des enluminures géantes, un herbier méthodique et coloré est tissé sur l’entière surface du textile.

Durant le XVIe siècle, les "verdures à feuilles de choux et bestiaire fantastique", adaptent à Aubusson un genre venu des Flandres : de larges feuilles abritent des combats d’animaux et hébergent une faune fantastique tirée des bestiaires médiévaux. Les enroulements végétaux créent une ambiance de nature foisonnante, imaginaire et pour autant émaillée de détails naturalistes : si ces "feuilles de choux", dites aussi "feuilles d’aristoloches" ne renvoient à aucune plante identifiable (plutôt à une forme ronde de la feuille d’acanthe), le premier plan des tapisseries fourmillent de petits détails : osiers émondés, reconnaissables à leur forme d’arbre "en trogne" ou "têtard", châtaigniers en fleurs, chênes dont les feuilles sont parfaitement reproduites... Une exceptionnelle suite de 10 pièces de ces tapisseries des années 1580 est conservée à Anglards-de-Salers dans le Cantal.

Les grands cycles iconographiques

Progressant vers son apogée en tissant de larges tentures de 6 à 8, parfois 12 tapisseries assorties, les grands cycles iconographiques, littéraires ou mythologiques du XVIIe siècle, utilisent des fonds de verdures pour accueillir en leur sein les aventures amoureuses de Renaud et Armide, les batailles de la guerre de Troie, les scènes pastorales de l’Aminte ou de l’Astrée.

Le XVIIIe siècle, âge d'or des verdures d'Aubusson

Durant le XVIIIe siècle, le sujet de la verdure s’impose comme objet unique de tissage. Plus on avance dans le siècle des Lumières, plus le motif de l’arbre devient objet de tapisseries, à tel point que ce sont de véritables "portraits d’arbres" à fleurs ou à fruits multicolores qui deviennent prétexte à de larges tableaux tissés, parfois créés par des artistes tels Jean-Baptiste Oudry. Le goût des turqueries et chinoiseries engendre de plantureux tissages de palmiers au sein des différentes verdures exotiques ou autres tentures chinoises inspirées de l’oeuvre de François Boucher.

5 siècles de verdures... et aujourd'hui?

Durant 5 siècles et demi d’histoire, le monde végétal est associé à la tapisserie, dans les tapis Napoléon III, dans l’alphabet décoratif de Jean Lurçat ou les recherches techniques menées par l’École Nationale d’Arts Décoratifs d’Aubusson pour rénover la tapisserie et l’ouvrir au modernisme des années 1920.

Aujourd’hui encore, dans ses expressions les plus contemporaines, feuilles, arbres, structurent les compositions, tel l’étrange arbre central du paysage paradoxal d’Olivier Nottellet, 3e Prix 2010 de la Cité de la tapisserie, ou la peau mi-végétale/mi-animale de l’étonnante sculpture Le Bain de Christophe Marchalot et Félicia Fortuna, Mention spéciale de l'appel à création 2012.

Les verdures d'Aubusson marquent une appropriation du végétal, fixé dans la laine pour échapper à la marche des saisons et emplir l’intérieur d’un jardin en permanente floraison, une immersion chaleureuse dans un cocon aux histoires enchantées...

C'est en se fondant sur cette longue histoire que la Cité de la tapisserie a lancé son appel à création contemporaine 2013 sur le thème "Les nouvelles verdures d'Aubusson".